Brûlant d’envie de te voir heureuse
J’y suis tout de même impuissant.
Impuissant, car me posséder est ton unique désir
Impuissant puisqu’esclave d’une autre,
Je ne saurais m’en défaire
A son charme, je suis soumis à souhait
A ses moindres désirs, mon corps et mes envies obéissent sans regret

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Mes lèvres scrutant les géométries de ton corps,
Méticuleusement, partent des tiennes pour le décor,
Prennent par ton cou jusqu'à mi-corps,
La pression de tes doigts et tes ongles me transperçant leur en donnent l'accord.
Alors elles insistent sur chacune de tes terminaisons érogènes avec tact
Sans manquer de combattre fièrement le cancer par de francs contacts.
Tes frémissements viennent harmoniser cette pièce théâtrale faite d'effleurements en un seul acte.

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La rémanence de tes lèvres arborant les miennes avec érudition,
L'accélération fulgurante de ta respiration,
Mes mains sur ta taille, les tiennes exquisément sur mes joues,
Tes paupières se rejoignent comme pour savourer les étreintes enjouées.
La sensation de la flambée de ton pouls contre mon thorax,
Me rend poète et pas n'importe lequel, Horace.

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La seconde passée à contempler de près la Joconde
M'éperonne à mettre les voiles avec la toile

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Femme

Force et faiblesse réunies,
Essence du monde,
Mère de l'humanité,
Merveilleuse créature divine,
Éternellement merci.

Que serait le monde sans femme de bonnes mœurs ?
Qu'une génération déboussolée, conflictuelle et sans la moindre relève

Qu'une main sans pouce
Que d'entreprises sans la moindre prouesse.

Que d'océans sans eaux,
Que de poésies sans mots.

Que d’amours sans cœur,
Que de jours sans lueur.

Que de soleils sans clarté,
Que d'âmes sans volupté.

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Il est une jeune fille dans la fleur de l'âge
Belle et étincelante, telle un fleurage

Et l'hôte d'un cancer de la thyroïde peu ou prou amenuisant
Il est un jeune homme coruscant et séduisant
Unijambiste et atteint d'un ostéosarcome plutôt achalant

Leurs jours sont écourtés par un cancer criminel
Mais empreints d'un amour épique et sempiternel
Il a une jambe aliénée et une joie de vivre inaliénable
Elle souffre d'un cancer et d'un amour inlassables

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Le coeur à l'ouest, loin de toute effervescence
Que de lestes liesses en évanescence

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Quand on sait échouer,
L'échec n'est que l'ombre de la réussite

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Jeune demoiselle en courroux m'éprouve une inimitié cocasse
Car sur moi, ton charme est resté inefficace
Éprise de moi, ton dévolu n'est dévoué qu'à moi
Alors vas-y, hais moi et meurs d'émois

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Votre perception du monde n'est que votre reflet.
Car l'humain perçoit les faits tel qu'il est.

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