Est-ce indéfiniment que le sort me condamne
À dépérir ainsi dans ce climat profane
J'ai épuisé les plaisirs
Buvant jusqu'à la lie
Le vin de la luxure
Ivre de volupté et de vin
Je me suis endormi
Avec les courtisanes
J'ai bu bien des tisanes
J'ai bu de rare élixirs
Je me suis goinfré
Ainsi que Gargantua
Et tout l'or de Crésus
Ne m'apportera le bonheur
J'aspire à ces choses
Qui n'ont pas de prix
Le parfum des roses
La joie d'un innocent
Retrouvant sa liberté
Le sourire d'une veuve
Les vers de Sainte-Beuve
La joie d'un orphelin
La bise du matin
Le bruit de la pluie
Les cris d'un nouveau né
La couleur de l'Azur
La douceur angévine
La parole de Dieu
Et le noir de ses yeux.
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Il y a tant de choses que l'on nose pas
Tant de bouquets de roses que l'on n'offre pas
Et tout ce que l'on dit mais qu'on ne fait pas
Fait qu'on passe une vie que l'on ne vit pas
Il y a tant de danses qu'on ne danse pas
Tant de coups d'imprudence qu'on ne tente pas
Et tout ce que l'on dit mais qu'on ne fait pas
Fait qu'on passe une vie que l'on ne vit pas
Il y a trop de routes que l'on ne prend pas
Il y'a trop de doutes que l'on garde en soi.
Grégoire-
Aujourd'hui est un jour exeptionnel,une branche de plus s'ajoute à l'arbre de ta vie,je prie que cet arbre grandisse jusqu'à atteindre les cieux.Je te souhaite le meilleur pour cette année de plus et pour celles à venir,je prie que tu fasses toujours partie de ma vie,je serai heureux de voir la grande femme que tu est entrain de devenir et que tu seras demain.Tu grandis en beauté et en intelligence. Heureux Anniversaire Coeurtusse, Je t'aime.
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Nous jouons tous des rôles dans la vie tels des acteurs d'une pièce de théâtre.Nous sommes appelés fils par un père,nous sommes appelés frère par un frère,nous sommes appelés ami par un ami,nous sommes appelés mari par une femme.Ainsi nos comportements s'adaptent en fonction de ces rôles affiliés à ces titres,le seul moment où ne portons pas de masques c'est lorsque que nous sommes seul face à nous même.Nul ne peut se mentir à soi même,dans la solitude chacun retire son masque redevient l'ivroge, le chanteur, le chanvreur, le bourreau,le saint, l'ange ou le démon qu'il plaît à ressembler.Ne blâmez pas les autres pour ce qu'ils sont après avoir enlevés leurs masques.Certains plus téméraires décident de ne pas jouer de rôles et de se dévoiler tels qui sont,la foule les traite de fou alors qu'ils ne sont tout simplement pas fou de la folie commune. Je suis alors un fou et tout homme est un fou qui s'ignore.Soyez fou,soyez ivre,aimez -vous , souriez à la vie car nul ne connait demain.
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Souvent lorsque je dors l'esprit apaisé
Il m'arrive de voir de chers trépassés
Si tôt que sur eux mes yeux sont posés
Je peine à me réveiller et voudrais reposer.
Ces êtres tant aimé me touchent de leurs ailes
Je me remémore le temps où ils étaient vivants
Ces êtres tant aimé qui me sont restés fidèles
Même dans le trépas me reviennent souvent.-
XLIV: Les silences
Je voudrais m'excuser pour mes silences, je voudrais m'excuser pour mes absences. J'apparais puis je disparais de ta vie,j'ai peur d'y revenir et de constater que la porte est fermée, que tout s'est envolé ainsi qu'une fumée.Tu sais ce monde triste et cruel m'ennui,je ne le trouve à mon goût, Je me suis donc créer un monde qui n'existe que dans ma tête.
Je vis plus dans ce monde créé que celui ci ;voilà pourquoi j'ai souvent l'air ailleurs.Une fois que je suis là, je réalise à quel point j'ai la chance de t'avoir dans ma vie et à quel point j'ai si peur de te perdre.Aussi ma muse est jalouse,elle me veut tout à elle.Ma muse se révèle à moi seulement dans le silence et la solitude.Ainsi constamment je me prépare à nos retrouvailles dans cet état dans lequel j'ai pris l'habitude du gouffre et de l'éternité.Ne me demande pas un jour de choisir entre ma muse et toi,car s'il faille que je choisisse je choisirai ma muse. Alors viens avec moi dans mon monde, je t'y convie, tu pourras y rester tout comme tu pourras partir, comme tu voudras.-
J'étais dans mon enfer
Tu as brisé les barreaux de fer
Du décor de mon monde
Tu n'as pris peur,de moi l'immonde.
Tu as pénétré mon antre
Alors que j'étais à plat ventre.
Tu as toqué, j'ai dit entre!
Tu es venue dans ma tente.
Je t'ai laissé entré dans ma vie
Je ne t'ai laissé à son parvis.
J'ai assouvi ton envie,
Combien tu en fus ravie.
Je ne m'y attendais pas, femme!
Tu as touché de si près mon âme.
Tu as ravivé ma flamme,
Je t'irai cueillir une palme.
Je repense à ton sourire,
Je songe à nos fous rires,
Ô émotions ! que je ne saurais écrire.
Mon oeil indiscret et hagard
S'est noyé dans ton regard
Tu as osé braver mon tartare
Alors qu'il se faisait bien tard.
Tu as oublié en partant
De mon enfer un bout de paradis.
Tu as apprécié ma prosodie,
Tu m'as fait oublier le temps.
Reviens ma chère amante,
Nous en fumerons à la menthe.
Reviens cher Bélier,je serai ton cavalier. À toi je suis lié, Je ne saurais t'oublier.Je te voulais sous mes draps , Je te désire plus dans mes bras.Reviens à l'heure où l'astre d'or,Mets les voiles et s'endort,À l'heure où les gens dorment, Ou bâtissent des Sodome.-
On rencontre souvent sa destinée par les chemins qu'on prend pour l'éviter disait un éminent auteur.
Pour peu que je le paraphrase je dirais qu'on rencontre souvent de belles personnes par les chemins qu'on prend pour aller prendre son bus.
Un jour je t'ai rencontrée, je viens par ces mots te dire combien je tiens à toi ,je suis rentré dans ta vie par mon bon vouloir et je n'aimerai pas en sortir,je me rappelle comme si c'était hier de ce jour où je t'ai suivi pour avoir ton numéro et de toutes les fois où j'attendais la fin de ton service rien que pour marcher et discuter avec toi.
Je tenais juste à te dire toutes ces choses car les mots que l'on ne dit pas nous ronge de l'intérieur et le regret est le pire des cancers.
Porte toi bien excellente journée à toi et bon Vendredi en espérant te revoir.-
Je suis le ver de terre
Je suis le grand mystère
Gisons six pieds sous terre
Je vous ronge sous terre.
Je hante les moines austères
En leurs sombres monastères
Je pénètre en vos demeures de bois
Ainsi qu'il est dictée par la funeste Loi.
Je suis le ver de terre
Je me nourris de rois
Je sème en eux l'effroi.
Je suis le ver de terre,
Je suis le grand mystère,
Je suis le solitaire
Qui hante toute la terre.-
Je n'ai pas eu l'occasion de fleurir ta tombe
Mais chacun de ses vers pour toi est une fleur.
Je garde ton souvenir en moi,
Le temps n'a su attenuer mon émoi.
Ce soir j'ai remué la cendre des souvenirs
Je n'ai que l'orgue et la nuit pour me soutenir
Ta main n'est plus là pour me soutenir
Dure d'accepter que tu ne vas plus revenir.
Un jour tu m'as dit qu'il n'y avait
Rien de plus précieux que le temps
Et qu'il fallait l'employer à bon escient
Le partager avec les autres et
En garder un peu pour soi.
J'aurais aimé te répliquer ce jour,
Qu'il n'y a rien de plus précieux que l'amour
Car l'amour résiste au temps
Quand je ferme les yeux
Je revois ton image
Et en moi tu revis.
J'implore les cieux de t'accueillir
Sur ta tombe je viendrais me recueillir
Repose en paix ma mémé,ma colombe.
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